Après douze ans, Marielle et sa sœur Colombe reviennent en hiver chez leur amie Jeanne. Elle s'est malheureusement suicidée, mais elles viennent assister à la cérémonie pour lui rendre hommage et rencontrer Pascal, le voisin dont Jeanne était éprise, ainsi que sa fille Léo, âgée de vingt ans. Par un jeu de reflets entre le passé et l'actualité, ces visages familiers se retrouvent après tout ce temps pour tenter de comprendre pourquoi une telle tragédie s'est produite. Ce qui est révélé, c'est que chacun a eu son rôle à jouer dans ce qui s'est passé. Marielle, Colombe et Léo luttent contre les souvenirs de leur passé commun et les vérités qui s'y cachent. Ils doivent faire face à un sentiment de culpabilité de plus en plus fort pour ce qui s'est passé afin de pouvoir vraiment aller de l'avant. En ce sens, Pour ceux qui ne peuvent pas raconter d'histoires est autant une histoire sur la vie d'un homme que sur celle d'une femme la mort. En fin de compte, il s'agit d'une histoire de pardon et d'acceptation face à la tragédie. Ce roman nous rappelle que nous ne pouvons aller de l'avant que si nous nous confrontons d'abord à notre passé et assumons la responsabilité de nos erreurs. Le film explore également le pouvoir de l'amitié, puisque le lien entre Marielle et Colombe perdure en dépit de leurs différences en termes de personnalité et de convictions. À travers leurs conversations et leurs interactions, nous voyons comment des amis proches peuvent s'aider mutuellement à traverser des périodes difficiles. Dans un monde rempli de tristesse et de douleur, Marielle et Colombe se soutiennent mutuellement.